Crée le : 23 janvier 2025
Modifié le : 13 février 2025 à 8:55:16
La cocaïne, le crack
La cocaïne, ça te parle ? Cette substance, aussi appelée coke, blanche, C, coco, neige ou poudre, vient des feuilles d’un arbuste sud-américain, le coca (Erythroxylum coca et Erythroxylum novogranatense). C’est un stimulant puissant qui se présente souvent sous forme d’une poudre blanche ou jaunâtre, au goût amer et capable d’engourdir localement.
La plupart du temps, elle est sniffée, mais certains la fument (sous forme de crack ou de free base), l’avalent ou même l’injectent. Le crack, par exemple, est obtenu en chauffant la cocaïne avec du bicarbonate de soude ou de l’ammoniaque, formant des morceaux solides appelés « rocks », de couleur brune ou beige.
Souvent coupée avec d’autres substances comme des médicaments ou des analgésiques, la cocaïne n’est jamais pure. Sa consommation n’est pas anodine et comporte de nombreux risques, qu’il est important de connaître.
Les effets
L’effet d’une drogue, ça dépend de quoi ? Plein de choses : la dose, la concentration, mais aussi de qui la consomme (âge, poids, sexe) et dans quel contexte (ton humeur ou l’endroit où tu te trouves). On appelle ça le « set » (ton état d’esprit) et le « setting » (l’environnement).
Quand il s’agit de cocaïne, c’est son effet stimulant qui est recherché. Elle agit sur le cerveau en libérant de la dopamine, ce qui booste le système nerveux central. En soirée, certains l’utilisent pour tenir plus longtemps ou, dans d’autres cas, pour tenter d’améliorer leurs performances. Résultat ? Ton cœur s’emballe, ta pression artérielle et ta température montent, ta respiration s’accélère, et tes pupilles se dilatent.
Côté mental, ça peut donner un gros coup de fouet : plus de vigilance, une sensation de puissance et d’euphorie, une confiance en soi qui grimpe en flèche. Mais attention, ça peut aussi te rendre agressif·ve, te pousser à te surestimer, ou même te faire voir le monde de façon parano ou hallucinée. Sans parler de la descente : après coup, on peut ressentir une déprime, un gros vide, des troubles du sommeil, et une envie irrésistible de recommencer.
Et les mélanges ? C’est là que ça se complique. Cocaïne et alcool, par exemple, créent une substance toxique appelée cocaéthylène, qui augmente les risques, notamment pour le cœur. Mélanger cocaïne (stimulant) et héroïne (sédatif), c’est ce qu’on appelle un « speedball » ou « powerballing ». Ce cocktail peut sembler puissant, mais il multiplie aussi les dangers, les effets étant à la fois plus longs et plus intenses. Bref, les risques montent d’un cran.
Les conséquences
La cocaïne, ça peut sembler tentant pour certains, mais en consommer régulièrement, c’est ouvrir la porte à de gros risques d’addiction. Ce n’est pas juste une question d’envie, mais d’un craving incontrôlable, qui peut bouleverser ta personnalité. Et les conséquences ne s’arrêtent pas là : les capacités intellectuelles peuvent en prendre un coup, tout comme la santé mentale, avec un risque accru de maladies psychiques.
Physiquement, c’est pareil : nez abîmé par des inflammations ou des lésions qui peinent à guérir, organes internes endommagés, dents en mauvais état, et un système immunitaire affaibli. En clair, ton corps trinque.
Et si on parle de grossesse, les dangers sont encore plus graves. La cocaïne agit sur les vaisseaux sanguins, ce qui peut entraîner un infarctus placentaire et priver le futur bébé de ce dont il a besoin pour se développer. Résultat ? Risques accrus de naissance prématurée, de retard de croissance du fœtus, et même, dans les cas les plus graves, d’enfant mort-né. Et après la naissance ? Des troubles du comportement peuvent se manifester bien plus tard.
En résumé, la cocaïne, c’est une spirale qui impacte non seulement la personne qui consomme, mais aussi ceux qui les entourent.