Crée le : 29 janvier 2025
Modifié le : 9 mars 2025 à 3:10:12
Le Chem-Sex et nos amis qui sont morts…
Au déla des statistiques, il y a vos amis, vos proches.
Cette page en mémoire de celles et ceux qui ont été emportés par le chem-sex.

Julien
2025 • 28 ans • Paris

Brian
2024 • 29 ans • Paris
Tu me manques mon ami 💛

Joachim
2024 • 45 ans • Amman
Après le chem-sex, il est partit à moto et n’est jamais revenu »

Emmanuel
2024 • 51 ans • Paris

Kevin
2024 • 28 ans • Paris

Julien
2022 • 21 ans • Paris

Mike
2024 • 33 ans • Lille

Carole
2023 • 60 ans • Marseille

Jeremy
2019 • 34 ans • Bruxelles

Franck
2020 • 26 ans • Paris

Oussama
2021 • 27 ans • Paris

Axel
2021 • 25 ans • Paris

Alain
2022 • 32 ans • Paris

Théo
2022 • 29 ans • Paris

Aurélien
2023 • 39 ans • Bordeaux

Kévin
2023 • 36 ans • Bordeaux

Aymeric
2023 • 34 ans • Paris

Oualid
2024 • 31 ans • Paris

Kevin
2024 • 28 ans • Paris

Jérémy
2024 • 31 ans • Paris

Victor
2024 • 27 ans • Bordeaux

Igor
2024 • 40 ans • Torremolinos

Guillaume
2024 • 37 ans • Lyon

Alexandre
2025• 29 ans • Paris
Décès liés au chem-sex
Le chem-sex, pratique combinant consommation de drogues et rapports sexuels, expose à de nombreux risques mortels. Parmi les principales causes de décès associées à cette pratique, on retrouve :
Overdose : La prise simultanée de plusieurs substances psychoactives (GHB/GBL, 3MMC, 2CMC, méthamphétamine, kétamine, cocaïne, etc.) à fortes doses augmente considérablement le risque d’overdose, en raison des interactions entre ces drogues.
Troubles cardiaques : Certains stimulants utilisés en chemsex peuvent provoquer des arythmies cardiaques, une hypertension sévère, voire un arrêt cardiaque, en particulier en cas de consommation excessive ou de prédisposition aux maladies cardiovasculaires.
Accidents et traumatismes : La désinhibition et la perte de coordination liées à la consommation de drogues augmentent les risques d’accidents (chutes, accidents de la route, noyades, blessures graves, etc.).
Suicide et troubles psychiatriques : La consommation régulière de substances psychoactives dans le cadre du chemsex est étroitement liée à des troubles psychiques, notamment la dépression, l’anxiété, les idées suicidaires et la paranoïa, augmentant le risque de suicide.
Statistiques sur les décès liés au chemsex
Les données précises sur la mortalité due au chemsex restent limitées, car de nombreux décès ne sont pas directement attribués à cette pratique. Cependant, plusieurs études mettent en évidence un lien inquiétant entre chemsex et décès liés à l’usage de drogues :
✅ En France, une étude de l’Observatoire Français des Drogues et des Tendances Addictives (OFDT) indique que 4,5 % des personnes ayant pratiqué le chemsex ont déjà été victimes d’une overdose.
✅ Au Royaume-Uni, l’association 56 Dean Street, spécialisée dans la santé sexuelle, rapporte que 12 % des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) et consommant des drogues en contexte sexuel ont déjà subi une overdose.
⚠ Ces chiffres sont probablement sous-estimés, car de nombreux décès liés au chemsex ne sont pas signalés ou mal identifiés (overdoses non déclarées, arrêts cardiaques classés comme naturels, accidents inexpliqués, etc.).